ESPACE DEUIL
: Site pour gérer le deuil, la mort, le suicide. Textes de réconfort, poèmes émouvants, étapes du deuil, comment mieux surmonter la perte d'un être cher.

Affichage des articles dont le libellé est Poèmes pour les défunts. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Poèmes pour les défunts. Afficher tous les articles

1 juil. 2012

J'ai tant rêvé de toi.


J'ai tant rêvé de toi
que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant et de baiser
sur cette bouche la naissance de la voix qui m'est chère?

J'ai tant rêvé de toi
que mes bras habitués en étreignant ton ombre
à se croiser sur ma poitrine
ne se plieraient pas au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante et me gouverne 
depuis des jours et des années,
je deviendrais une ombre sans doute.
O balances sentimentales.

J'ai tant rêvé de toi
qu'il n'est plus temps sans doute que je m'éveille.
Je dors debout, le corps exposé à toutes les apparences de la vie 
et de l'amour et toi,
la seule qui compte aujourd'hui pour moi, je pourrais moins toucher ton front 
et tes lèvres que les premières lèvres et le premier front venu.

J'ai tant rêvé de toi,
tant marché, parlé, couché avec ton fantôme
qu'il ne me reste plus peut-être,
et pourtant, qu'à être fantôme parmi les fantômes et plus ombre 
cent fois que l'ombre qui se promène et se promènera 
allégrement sur le cadran solaire de ta vie.


Robert Desnos (1900 - 1945)

PUISQUE TU PARS site deuil

25 juin 2012

Poème pour la mort d'un enfant



Rien n'est resté de lui qu'un nom, un vain nuage,
Un souvenir, un songe, une invisible image. 

Adieu, fragile enfant échappé de nos bras ;
Adieu, dans la maison d'où l'on ne revient pas. 

L'innocente victime, au terrestre séjour,
N'a vu que le printemps qui lui donna le jour. 

Nous ne te verrons plus, quand de moissons couverte,
La campagne d'été rend la ville déserte ; 

Dans l'enclos paternel nous ne te verrons plus,
De tes pieds, de tes mains, de tes flancs demi-nus,
Presser l'herbe et les fleurs dont les nymphes de Seine
Couronnent tous les ans les coteaux de Lucienne. 

L'axe de l'humble char à tes jeux destiné,
Par de fidèles mains avec toi promené,
Ne sillonnera plus les prés et le rivage. 

Tes regards, ton murmure, obscur et doux langage,
N'inquiéteront plus nos soins officieux ;
Nous ne recevrons plus avec des cris joyeux
Les efforts impuissants de ta bouche vermeille
A bégayer les sons offerts à ton oreille. 

Adieu, dans la demeure où nous nous suivrons tous,
Où ta mère déjà tourne ses yeux jaloux.

Par André Chénier (1762-1794)

Puisque tu pars,  
http://puisque-tu-pars.blogspot.com
 
  

11 mai 2012

Que savez-vous des larmes d'amour ?



Vous qui discourez sur les larmes
Et pourtant n’en avez jamais eu, des larmes d’amour,
Qu’en savez-vous ?

Elles sont comme des mots doux,
Non nommés…
Des mots saignants, cicatrisés…
Des mots charnellement humanisés…

Des mots silence.

Laissez-les moi mes larmes.

Elles disent ce que vous ne savez pas,
Que je ne sais pas moi-même exprimer,
Mais je sais qu’elles ne sont pas
Dissertations gratuites.

Et si elles mentent ou le font croire,
Il est des mensonges d’amour
Tellement agréables de grisements…

Laissez-les moi mes joues humides.
Je les préfère à celles, ridées,
Des larmes qu’elles n’ont jamais eues,
Fripées de n’avoir jamais reçu
La rosée de l’amour…

Et que si un jour elles se tarissaient,
Peut-être alors pleurerais-je
De ne plus pleurer d’amour.


Père André-Marie

PUISQUE TU PARS site deuil

11 mars 2012

Tu as quitté ton corps souffrant.


Tu as quitté la prison
D’un corps qui vieillit,
Qui souffre et qui pâlit.

Te voilà libéré.

Et j’en souffrirais ?

Libéré du temps,
Ton corps a accompli
Son chemin sur la terre,
Mais je voudrais encore
Revoir ton visage,
Recevoir l’écho de ta voix.

Si, oubliant les détails
De ma vie au présent,
Je parvenais à descendre
Au plus profond de moi
Y rencontrer la Vie,
Là je te trouverais
A tout jamais vivant,
Inoublié et vrai.

Délaissant pour toujours
Les photos où j’étais près de toi,
Là, je poserais en toi.


Père André-Marie

Puisque tu pars, site deuil


29 déc. 2011

Et les sanglots longs des violons de l'automne...


Chanson d'Automne 


Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure ;

Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà
Pareil à la
Feuille morte. 


Verlaine

Puisque tu pars, site deuil



9 nov. 2011

Je t'aime encore si fort.


Je t’aime encore si fort
Que ta vie est en moi.

Ton horizon est différent
Mais mon amour est là, vivant.

Tes souvenirs me réchauffent de toi.
Ils sont comme l’ombre
Preuve de la lumière.

Si les larmes parfois
Viennent arroser mon cœur,
C’est que, jardin fleuri,
Il embaume encore
De ta présence silencieuse.

Si parfois ma souffrance
Veut prendre le dessus,
C’est preuve que je t’aime
Et que rien ne pourra
T’arracher de ma vie.

Père André-Marie

PUISQUE TU PARS





Je ne suis pas loin...juste de l'autre côté




La mort n'est qu'un passage.

Je suis seulement passé dans la pièce à coté.

Je suis moi, vous êtes vous.

Ce que j'étais pour vous, je le suis toujours.

Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné

Parlez-moi comme vous l'avez toujours fait.

N'employez pas un ton différent.

Ne prenez pas un air solennel ou triste.

Continuez de rire de ce qui nous faisait rire ensemble.

Priez ou ne priez pas.
Souriez, pensez à moi.

Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été.

Sans emphase d'aucune sorte,

sans aucune trace d'ombre.

La vie signifie tout ce qu'elle toujours été.

Le fil n'est pas coupé.

Pourquoi serais-je hors de vos vues ?

pourquoi serais-je hors de vos pensées.

Je ne suis pas loin.

Juste de l'autre coté du chemin.


Charles Péguy


Puisque tu pars, site deuil


6 août 2011

Il restera de toi ce que tu as donné...

Il restera de toi ce que tu as donné
Au lieu de le garder dans des coffres rouillés.

Il restera de toi, de ton jardin secret,
Une fleur oubliée qui ne s'est pas fanée.

Ce que tu as donné
En d'autres fleurira.

Celui qui perd sa vie
Un jour la retrouvera. Il restera de toi ce que tu as offert
Entre tes bras ouverts un matin au soleil.

Il restera de toi ce que tu as perdu,
Que tu as attendu plus loin que tes réveils.

Ce que tu as souffert
En d'autres revivra.

Celui qui perd sa vie
Un jour la retrouvera. Il restera de toi une larme tombée,
Un sourire germé sur les yeux de ton cœur.

Il restera de toi ce que tu as semé,
Que tu as partagé aux mendiants du bonheur.

Ce que tu as semé
En d'autres germera.

Celui qui perd sa vie Un jour la retrouvera. 


Michel Scouarnec


Puisque tu pars, site deuil


3 août 2011

Le ciel est à moi !


J'étais sans vie et sans voix
Sans espérance et sans joie
Presque rendu au bout de mon temps
Mais, voici que se sont ouverts
Les grands bras de la lumière
Et voilà que je pars vers l'univers

Je pars, je pars
Je monte, je monte
Je vole
Le ciel est à moi
Je parle aux étoiles
Je plane de soleil en soleil
Je vole, je vole,
Je brille, je brille,
Je vis
Le ciel est à moi
L'infini est bleu
Bleu et doux et bon et merveilleux !

J'étais sans vie et sans voix
L'âme pleine de « pourquoi »
Perdu dans les silences et dans le mots
Quelle est la raison des choses
Des galaxies et des roses ?
On le sait quand on sait
Que tout est beau

Je pars, je pars
Je monte, je monte
Je vole
Le ciel est à moi
Je parle aux étoiles
Je plane de soleil en soleil
Je vole, je vole,
Je brille, je brille,
Je vis
Le ciel est à moi
L'infini est bleu
Bleu et doux et bon et merveilleux !
J'étais sans vie et sans voix
Sans espérance et sans joie
Presque rendu au bout de mon temps
Mais, voici que se sont ouverts
Les grands bras de la lumière
Et voilà que je pars vers l'univers !



Stéphane Venne
Chanson du film « Le papillon bleu »
interprétée par Marie-Hélène Thibert

Puisque tu pars, site deuil



1 août 2011

N'allez pas sur ma tombe pour pleurer.




Quand je ne serai plus là, lâchez-moi !
Laissez-moi partir
Car j'ai tellement de choses à faire et à voir !
Ne pleurez pas en pensant à moi ! 

Soyez reconnaissants pour les belles années
Pendant lesquelles je vous ai donné mon amour !
Vous ne pouvez que deviner
Le bonheur que vous m'avez apporté ! 

Je vous remercie pour l'amour que chacun m'a démontré !
Maintenant, il est temps pour moi de voyager seul.
Pendant un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation. 

Nous ne serons séparés que pour quelques temps !
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur !
Je ne suis pas loin et et la vie continue !
Si vous en avez besoin, appelez-moi et je viendrai ! 

Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je sera là,
Et si vous écoutez votre cœur, vous sentirez clairement
La douceur de l'amour que j'apporterai ! 

Quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir,
Absent de mon corps, présent avec Dieu ! 

N'allez pas sur ma tombe pour pleurer !
Je ne suis pas là, je ne dors pas ! 

Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d'automne,
Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l'étoile qui brille dans la nuit ! 

N'allez pas sur ma tombe pour pleurer
Je ne suis pas là, je ne suis pas mort.

« Prière amérindienne »

Mary Elizabeth Frye


PUISQUE TU PARS


Puisque tu pars....



Puisque l'ombre gagne
Puisqu'il n'est pas de montagne
Au-delà des vents plus haute que les marches de l'oubli
Puisqu'il faut apprendre
A défaut de le comprendre
A rêver nos désirs et vivre des "ainsi-soit-il"
Et puisque tu penses
Comme une intime évidence
Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire
Puisque c'est ailleurs
Qu'ira mieux battre ton cœoeur
Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir
Puisque tu pars
Que les vents te mènent où d'autres âmes plus belles
Sauront t'aimer mieux que nous puisque
L'on ne peut t'aimer plus
Que la vie t'apprenne
Mais que tu restes le même
Si tu te trahissais nous t'aurions tout à fait perdu
Garde cette chance
Que nous t'envions en silence
Cette force de penser que le plus beau reste à venir
Et loin de nos villes
Comme octobre l'est d'avril
Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte indélébile
Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur
Puisque ta maison
Aujourd'hui c'est l'horizon
Dans ton exil essaie d'apprendre à revenir
Mais pas trop tard
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
J'aurai pu fermer, oublier toutes ces portes
Tout quitter sur un simple geste mais tu ne l'as pas fait
J'aurai pu donner tant d'amour et tant de force
Mais tout ce que je pouvais ça n'était pas encore assez
Pas assez, pas assez, pas assez
Dans ton histoire (dans ton histoire)
Garde en mémoire (garde en mémoire)
Notre au revoir (notre au revoir)
Puisque tu pars (puisque tu pars)... 


Jean Jacques Goldman 



image Liliana Sanches
Puisque tu pars, site deuil


La mort n'est rien.



Je me suis simplement glissé dans une autre dimension... 
La mort n'est rien. 
Je suis MOI et tu es TOI. 
Tout ce que nous avons été l'un pour l'autre, nous le sommes toujours! 
Appelle-moi par mon nom familier, 
Parle-moi comme tu l'as déjà fait. 
Que le ton de ta voix ne soit pas différent! 
Ne prends pas un air solennel ou chagrin. 
Ris, comme tu as toujours ri. 

Amuse-toi des petites plaisanteries que nous aimions. 
Joue, souris, pense à moi et prie pour moi ! 
Que mon nom continue à être prononcé dans la maison, 
sans ombre de tristesse. 

Que la vie soit ce qu'elle a été. 
Il n'y a qu'une invincible continuité. 
Pourquoi serais-je hors de vos esprits parce que 
je suis loin de votre regard? 
Je vous attends, pour un intervalle, quelque part, très près d'ici.
Tout est bien. 

Cannon Scott Holland
1847-1918

Traduit de l'anglais

PUISQUE TU PARS



31 juil. 2011

Lettre d'adieu avant la mort, poème.



Je vous écris ce petit poème pour vous dire au revoir
Mes amis, je m’en vais, ainsi va la vie, gardez espoir
Je vous écris ce poétique message pour vous dire adieu
Mes parents, je m’envole doucement,
vers d’autres cieux

Un départ est une nouvelle histoire qui commence
Il est très tard, il en est enfin fini de ma souffrance
Au revoir ceux que j’aime, au revoir
mes amours anciennes
Adieu mes tendres enfants,
je vous aime n’ayez point de peine

Poésie d’une belle vie qui s’éteint, mots d’amour
pour une fin
Poésie d’une envie qui s’étreint,
mots d’amitié écrits pour demain
Au revoir mes amis, ma famille, mes collègues,
je m’en vais au vent
Adieu mes ennuis, mes désirs et frustrations,
je vous quitte à présent

Je vous écris ce petit poème pour vous dire au revoir
Mes amis, je m’en vais, ainsi va la vie, gardez espoir
Je vous écris ce poétique message pour vous dire adieu
Mes parents, je m’envole doucement,
vers d’autres cieux. 


Hamoudi

Dès novembre PUISQUE TU PARS Espace Deuil change d'URL :
www.puisquetupars.com devient :  http://puisque-tu-pars.blogspot.com


Prière pour libérer les âmes et les esprits errants



Peut-être avez-vous l'impression d'une "présence" autour de vous, dans votre chambre ou celle de votre enfant. Les enfants et les animaux sont plus sensibles que les adultes à ces manifestations. Votre enfant vous dit peut-être qu'il "voit quelqu'un dans sa chambre", la nuit.

Au lieu de les craindre et de vous angoisser, rassurez-vous, ces présences sont très rarement menaçantes, et c'est le reflet de vos angoisses concernant la mort qui s'exprime dans vos peurs.

Il est possible que ce soit une âme errante qui demande de l'aide, car elle bloquée ici-bas...L'âme errante est plus "lourde" plus "dense" qu'un âme qui a passé dans la Lumière et qui revient vous protéger et veiller sur vous avec amour.

Une âme errante peut rester dans les parages pour plusieurs raisons. Soit elle n'a pas compris qu'elle était morte, soit elle a peur de partir dans la lumière. Peut-être aussi sent-elle que vous n'êtes pas prêt à la laisser partir, et que vous la retenez ici -bas, par votre chagrin.

Pour une âme, il est mieux qu'elle parte dans la lumière, elle peut ensuite vous aider de là-haut, plus légère, libérée.On ne peut pas forcer une âme à monter dans la Lumière, mais essayez de dialoguer avec elle et lui expliquer qu'elle n'est plus de ce monde, et que sa place est ailleurs.

Imaginez que vous vous trouvez en présence de quelqu'un qui est perdu et qui cherche son chemin.

Si cette "présence" vous met mal à l'aise, ou si vous désirez l'aider à partir dans la Lumière, vous pouvez dire la prière suivante :

"A toi entité qui es ici.... 

Il flaut que tu saches que tu n'es plus de ce monde... Tu ne fais plus partie des vivants.....
Tu as un autre chemin à suivre....autre chose à vivre....
Ta place n'est pas ici, mais dans la Lumière.
Laisse moi vivre ma vie en paix.
En t'accrochant et en restant ici, tu te fais du mal, et tu me perturbes. Ce n'est pas ici ta place. 
Va dans la lumière, c'est là-bas que tu seras le mieux, tu y seras accueilli et aimé. 

N'aies pas peur, Dieu t'attend, il t'aime, et tu pourras être pardonné.
Tu seras toujours dans mon coeur, mais tu dois me laisser.
Au nom de Dieu, je te libère. 

Va dans la lumière, c'est là que tu seras le mieux...Monte, va, monte, passe le plafond de l'Astral.
Tu retrouveras les personnes que tu as aimées ici-bas, et qui t'attendent (les nommer si vous les connaissez) 

Tu ressentiras un amour plus grand que tout ce que tu imagines!
Va, va, monte, monte, passe le plafond de l'Astral, monte.....
Va dans la lumière, tu seras en paix et heureux....." 


Parfois c'est suffisant et ça aura le mérite de vous rassurer et de savoir que vous aidez cette âme. Vous pouvez augmenter la puissance de cette prière en brûlant de l'encens ou une bougie blanche, qui augmentent l'énergie et aide les âmes à monter dans la Lumière.


Vous ne perdez pas votre défunt, il sera pour toujours dans votre coeur et vous pourrez encore percevoir sa présence, mais de manière agréable, qui vous donne de l'énergie, de la force.

Vous pouvez aussi lire le livre de Raymond Moody : "la vie après la vie" qui répond à beaucoup de questions que l'on se pose sur ce qu'il y a après la mort.
Chacun est cependant libre d'y croire ou non, mais au lieu de fuir ce qui fait peur, pourquoi ne pas essayer de s'y intéresser pour l'apprivoiser? 

Ecrit par Josette Sauthier, copie interdite 

Dès novembre PUISQUE TU PARS Espace Deuil change d'URL :
www.puisquetupars.com devient :  http://puisque-tu-pars.blogspot.com


Poème pour une fausse-couche


LE CRI DU SILENCE 

Ma main nue sur mon ventre 
Vide de toute vie, 
Moi je sens ta présence, 
Tes sursauts qui me hantent. 
Qui fêtera alors 
Ce triste anniversaire ? 
Tu nous laisses si seuls 
Souffler tes bougies froides.
Irai-je te mentir ? 
Irai-je te trahir ? 
Est-ce à moi de mourir 
Pour ne plus te souffrir ? 

Je ne saurai jamais 
Si tu as su la peur, 
Si tu as pu crier, 
Si tu as pu pleurer, 
Si tu as su le froid, 
Si tu connu le noir. 

Nous sommes restés sourds 
A ta triste agonie. 
Nous ne le savions pas. 
Nous ne l’attendions pas. 

Quel dieu t’ a oublié? 
Quel ange t’ a gardé? 

Il reste des espoirs 
Suspendus à jamais. 
Des projets arrêtés, 
Illusions balayées. 
Et de l’amour frustré 
De n’avoir pu donner. 

Mes rires sont crispés 
De douleur et de vide. 
Mes mots meurent déjà 
Sur mes lèvres si sèches. 

Quand mon coeur se déchire 
De ne penser qu’à toi, 
Je donnerais mon cœur 
Pour entendre le tien ! 
Je t’offrirais mon souffle 
Pour ton premier cri. 
Je cherche ton regard 
Dans le bruit du silence. 
Si pour toi j’avais pu, 
Si pour moi j’avais su, 
Si pour nous j’avais cru, 
Pour tout ça j’aurais dû ! 

Je pleure, je pleure… 

Magali B.

Dès novembre PUISQUE TU PARS Espace Deuil change d'URL :
www.puisquetupars.com devient :  http://puisque-tu-pars.blogspot.com


Poème de réconfort après une fausse-couche


Dans l'immense nuit
de ton envolée mon petit
Ton étoile brille
et te conduit vers une autre famille

Toi, petite feuille,
coupée du tronc
Ce vide qui m'endeuille
Enfant sans nom

Soudain je revis
au milieu de vous mes amis
Nouvelle lumière
dans ce tunnel à mille lieues sous terre

Toi, famille qui me porte
donnant le ton :
Espérance forte
L'Enfant Sans Nom

(Anne Chesnet - 2005)


Puisque tu pars,  
http://puisque-tu-pars.blogspot.com

Prière de pardon pour un avortement



Petit bébé, je te demande pardon de ne pas avoir pu t'accueillir...Ce n'était pas possible, c'était la seule solution pour moi.

Père du Ciel je te demande pardon d'avoir refusé ton cadeau de vie.

J'accepte maintenant l'enfant que tu m'as donné,
je l'accueille dans Ton amour et je déclare que je l'aime comme tu l'aimes ;
je le reçois de Toi comme un grand cadeau, dans mon sein,
pour qu'il grandisse dans mon coeur.

Je désire lui donner la vie pour qu'il soit heureux.
Cet enfant bien-aimé, je Te le redonne de tout mon coeur.
Je le remets à Ta mère, à sa mère, à ma mère, à notre mère à tous,
la Vierge Marie debout au pied de la Croix,
pour qu'elle le mette dans Ton côté ouvert,
dans Ton Coeur transpercé, ô Jésus.

Seigneur Jésus miséricordieux, guéris-moi
et libère totalement mon esprit de tout souvenir pénible
et de tout traumatisme.

Délivre mon enfant et moi-même de toute emprise de l'esprit de mort,
et guéris mon enfant de toutes ses blessures de rejet et de manque d'amour.
Comble-le de Ta paix et de Ta joie afin qu'il jubile de Toi, éternellement.
Garde-le Marie sur ton Coeur Immaculé de Mère,
jusqu'à ce qu'à nouveau, je puisse, moi aussi, le prendre dans mes bras
et lui donner un baiser.

Amen ! 


D'après Jean Plya - "Prière pour mon enfant avorté"

Dès novembre PUISQUE TU PARS Espace Deuil change d'URL :
www.puisquetupars.com devient :  http://puisque-tu-pars.blogspot.com




30 juil. 2011

Poème pour un enfant décédé



Un jour le Grand Jardinier me confia
Une plante d'une qualité très rare, et très belle ;
« Je reviendrai la chercher », dit-il en souriant ;
« Soigne-la bien, en la gardant pour moi. »

J'en ai pris soin, et la plante a grandi,
Elle a donné une fleur aux couleurs rayonnantes,
Belle et fraîche, comme l'aurore au printemps.
Mon âme était radieuse, mon bonheur sans égal.

De toutes mes fleurs, elle était la plus glorieuse,
Son parfum, son aspect étaient merveilleux ;
J'aurais voulu la garder, tant mon cœur s'y était attaché
Pourtant, je savais qu'Il reviendrait la chercher.

Et voici, Il est venu un jour me demander
La jolie plante qu'Il m'avait prêtée...
Je tremblais ! Mais c'est vrai qu'Il m'avait dit
Qu'un jour Il reviendrait pour me la réclamer.

« C'est parfait », dit-Il en respirant son parfum
Alors, en se penchant, Il a parlé doucement :
« Si elle reste dans ce sol, elle va perdre sa splendeur,
Je veux la transplanter dans mon jardin Là-haut. »

Avec tendresse, Il la prit et s'envola
Pour la planter Là-haut où les fleurs ne se fanent pas.
Et un jour futur, dans ce Jardin de Gloire,
Je la retrouverai épanouie, et elle sera mienne.


Dès novembre PUISQUE TU PARS Espace Deuil change d'URL :
www.puisquetupars.com devient :  http://puisque-tu-pars.blogspot.com