qu'aux premiers beaux jours, un arbre refleurisse?
Tu as mal de voir craquer tes vieilles enveloppes,
tu as mal de tous les bleus que tu te fais au coeur.
Mais l'oiseau, pour voler, doit bien quitter le nid,
et l'enfant, pour marcher, ne peut rester assis.
Voici que vient le temps de toutes les ruptures,
voici que le printemps ravive les blessures.
Voici que le serpent a changé de parure et
que le papillon a nié le cocon.
Il faut la mort du bois pour que le feu s'allume,
on ne peut pas grandir sans y laisser de plumes.
Martine Siffert
Médecin accompagnant des personnes en fin de vie.
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