ESPACE DEUIL
: Site pour gérer le deuil, la mort, le suicide. Textes de réconfort, poèmes émouvants, étapes du deuil, comment mieux surmonter la perte d'un être cher.

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24 oct. 2013

Prière pour le repos d'une âme qui a souffert


Cette prière peut apaiser une personne qui s'inquiète pour le repos d'un être cher qui s'est suicidé, ou pour un proche qui a beaucoup souffert dans sa vie.

Prière pour le repos d'un défunt qui a souffert physiquement ou mentalement :

Oh Seigneur, 
divine Source de vie,
prend l'âme de X.. ( nommer la personne décédée) 
dans ton amour et dans ta lumière. 

Permets lui d'apaiser toutes ses souffrances mentales, 
émotionnelles et corporelles, 
afin qu'il (elle) trouve enfin la paix et le repos éternel. 
 
Libère-le (la) de tout attachement à cette vie 
et permets lui de continuer son chemin 
dans la sérénité et la joie de la vie éternelle. 

Je te confie cette âme dans l'assurance de ta bienveillante protection. 

Amen.

Puisque tu pars, site deuil
http://puisque-tu-pars.blogspot.com



19 oct. 2013

Chaque deuil est unique


Chaque deuil est unique, personne ne le vivra comme vous !

La durée et l’intensité du deuil peuvent aussi dépendre des relations que vous entreteniez avec le (a) défunt(e), des causes de la mort (accident, maladie, vieillesse, suicide…), de l’âge de la personne disparue. 

Si les circonstances sont encore susceptibles d’aggraver la douleur des proches (mort d’un enfant, suicide, homicide), le décès d’une personne aimée bouleverse toujours l’existence de ceux qu’elle laisse derrière elle. C'est un véritable tsunami émotionnel qui vous ravage !

Vous devrez faire un cheminement plus ou moins long avant de retrouver un équilibre qui vous permettra de penser à votre défunt sans désespoir.


La séparation définitive d'un proche aimé ne s’efface jamais ; mais, avec le temps, elle devient une cicatrice intérieure qui n’empêche plus de vivre. 


Comment se fait le travail de deuil ?

C’est un cheminement qui, peu à peu, permet d'accepter  la séparation, mais on n'oublie jamais, on vit AVEC.

Il semble, souvent, sans fin, on va un peu mieux, avec des retours en arrière, des souvenirs qui ressurgissent. 
Ce travail de deuil  est unique. 

Chacun l’accomplit à sa manière, à son rythme.

La plupart des personnes en deuil passent  par des phases où certaines émotions prédominent. 
Pas forcément au même rythme, ni dans le même ordre, ni avec la même intensité. 
Savoir que ce processus psychologique existe, qu’il est normal, et pouvoir en reconnaître les signes, peut vous aider, tout comme ceux qui vous sont proches. 
Sachez aussi qu’il est également parfaitement normal de ne pas ressentir chacune de ces étapes dont voici un aperçu sommaire. 

Quelles sont les étapes du deuil ?


A l'annonce du décès, c'est LE CHOC. Le ciel nous tombe dessus, littéralement !

Même quand elle survient après une longue maladie ou à un âge avancé et que l’on pense s’y être préparé, la mort bouleverse tout sur son passage. Cette fois, c'est fini, on ne le reverra plus.


Encore pire quand elle survient subitement, après un accident ou un suicide, par exemple. 
On ne peut pas y croire, être dans un déni complet, comme si refuser la réalité allait la transformer. 
On pense, on espère, que c'est une erreur, que c'est quelqu'un d'autre, qu'ils se sont trompés...
C’est aussi une manière inconsciente de se protéger de la violence de la mort et de la souffrance. Souvent, des proches ont l’impression d’être comme anesthésiés et n’arrivent même pas à pleurer. Cette phase de choc peut durer de quelques heures à quelques jours. 

Puis vient LA COLERE

"Pourquoi elle?" " Pourquoi lui?" "C'est trop injuste !". 

Face à l’irrémédiable, à une sensation de perte qui donne le vertige, vous éprouverez peut-être aussi un sentiment de révolte et de colère qui peut parfois se diriger contre la personne disparue (surtout après un suicide.)

Puis vient le sentiment de TRISTESSE

Après une période où on pense sans arrête à la personne disparue survient celle où l’on ressent intensément l’absence, la solitude.
Son absence laisse un grand vide, que rien ne comble.

Le goût de vivre peut avoir disparu et la tristesse paraît souvent ne jamais vouloir finir. 

Cela ressemble à une dépression, mais, sauf exceptions, votre tristesse n’a rien de pathologique. 

Plus tard, avec le temps, vient L'ACCEPTATION, la résignation.: 

Peu à peu, on émerge du deuil, alors que cette idée même est inacceptable pendant très longtemps. 

Vous allez à nouveau être capable de faire des projets, penser un peu à l'avenir, vous  habituer à une vie sans lui (elle) de nouer de nouvelles relations, d’apprécier la vie, à penser "JE" au lieu de "NOUS", à décider par vous-même, surtout si c'est votre conjoint qui est parti.

Cela ne signifie absolument pas que vous avez oublié la personne qui vous aimez toujours, qui est toujours dans votre coeur, mais son souvenir vous fait moins mal, il devient comme du baume sur votre coeur blessé.



PUISQUE TU PARS 

http://puisque-tu-pars-blogspot.com

7 oct. 2013

JARDIN DU SOUVENIR en hommage à vos chers disparus


J'aimerais créer ici un "JARDIN DU SOUVENIR" pour vos chers défunts.

Un lieu d'accueil pour vos anges trop tôt disparus, pour une personne chère à qui vous désirez rendre un hommage de tendresse, ou laisser dans ce jardin une trace de son passage dans votre vie.

Dans la case "commentaire" ci-dessous, vous pouvez laisser, anonymement ou non :

...quelques mots, 
...un adieu à une personne chère,
...un petit poème, ou ce que vous voulez,
...son prénom, ce qu'il ou elle était pour vous,
...pour lui dire que vous ne l'oublierez jamais, qu'il continue à vivre dans votre coeur et dans votre mémoire, comme si vous lui parliez.


Que ce soit pour une maman ou un papa, un époux ou une tendre compagne, un bébé, un frère ou une soeur, un fils ou une fille, un ami ou un collègue, nous avons tous dans le coeur une personne aimée qui s'en est allée.

Je pense aussi aux mamans qui ont fait une fausse couche, ou aux personnes dont la souffrance doit rester cachée, qui n'ont pas le droit de porter le deuil officiellement, si elles aimaient en silence une personne qui ne le savait pas ou qui n'étaient pas libre.

Devant la mort, nous sommes tous égaux, nous souffrons tous.

Que ce "Jardin du Souvenir" soit un havre de paix, un lieu de recueillement et un témoignage d'amour éternel.


Puisque tu pars,  
http://puisque-tu-pars.blogspot.com


3 oct. 2013

Comment fêter Noël après un deuil ?



Si vous êtes en deuil, ou si une personne très proche de vous vient de perdre un être cher, vous appréhendez les fêtes de Noël et de fin d'année, les mariages, baptêmes, ou anniversaires.

Vous êtes peut-être invité dans votre famille et vous craignez, par votre tristesse, d'assombrir ces moments qui devraient être joyeux.

Ou alors, vous avez envie de rester seul, mais vous ne voulez pas blesser vos proches en refusant son invitation.

Ou autre cas, vous avez une personne récemment endeuillée dans votre famille proche, vous aimeriez l'inviter, mais vous craignez quand même un peu pour l'ambiance de fête ou vous n'oserez peut-être pas trop  montrer votre joie d'avoir tout le monde près de vous, par respect pour cette personne qui a perdu un enfant, un parent.

Comment faire pour bien faire ?

Le deuil est long, et se vit par étapes, il faut bien admettre que le temps de cicatrisation est long, avec parfois des retours en arrière.

Le premier Noël sans le disparu va marquer encore plus ce vide, cette absence, on va se souvenir du réveillon de l'an passé, où il était encore là, et on va penser qu'à ce moment-là, on ne doutait pas que ce serait le dernier à vivre avec lui.

Il y a aura d'autres premières fois sans lui : un mariage, un baptême, une fête des mères, son anniversaire, ou son anniversaire de mariage, mais le défunt sera toujours là avec vous, en pensée et avec le coeur.

Pourtant, la vie continue, et on peut mesurer sa chance d'avoir encore près de nous tous ceux qui restent.

Essayez de vivre cette fête comme un resserrement des liens qui vous unissent à ceux qui sont près de vous.

En début de soirée, vous pouvez proposer de faire une prière ou un instant de recueillement en souvenir du disparu, puis décider de mettre provisoirement la tristesse de côté pour vivre cette soirée dans le partage et la joie d'être ensemble. La présence d'enfants, avec leur joie de vivre et leur fraîcheur enthousiaste est un excellent "anti-déprime" naturel !

Pour les fêtes de fin d'année, vous pouvez aussi avoir envie de vivre Noël autrement, en lui donnant un sens, en vous mettant au service d'une bonne cause, bénévolement, comme les restos du coeur. La chaleur humaine et le partage vécu en compagnie des démunis sont une expérience inoubliable !

Il existe aussi des services de co-voiturage qui ramènent chez elles les personnes qui ont un peu trop bu pour prendre le volant.

Vous engager comme chauffeur bénévole vous donnera conscience d'avoir été utile, et même d'avoir peut-être sauvé la vie de quelqu'un, c'est une démarche qui aide beaucoup, surtout ceux qui ont perdu un être cher dans un accident de voiture à cause de l'alcool.

Un voyage, une retraite, ou un séjour dans une communauté religieuse sont d'autres façons de vivre les fêtes de fin d'année.

L'essentiel est d'être en accord avec soi-même, et si vraiment vous désirez être seul chez vous, dites-le sincèrement à ceux qui vous invitent :"je te remercie de ton invitation, mais cette année, ce qui me ferait le plus plaisir, c'est de rester seul chez moi, à penser à mon cher défunt, c'est mon choix sincère et mon souhait le plus cher. Merci de le comprendre et de respecter ce choix".

Avec toute ma compassion pour les personnes qui ont perdu un être cher.
Josette Sauthier



PUISQUE TU PARS
 http://puisque-tu-pars-blogspot.com

2 oct. 2013

Texte pour apaiser la colère dans le deuil



On avait jusque là plus ou moins cru à une justice,
à une sagesse inhérente à "l'ordre des choses"...
et soudain son enfant se noie,
son épouse meurt en couches 
ou son compagnon se tue.

Là tout vole en éclats.

Le fragile édifice de ses croyances et de ses convictions se trouve violemment ébranlé 
et on vient à se demander si on ne s'est pas trompé ou si on n'a pas été trompé.

On est en colère contre Dieu, en colère contre la destinée.

La révolte est soit brutale et explosive, 
soit insidieuse et rampante, quand, au fil des mois, 
tout ce à quoi on avait cru s'effrite.

L'épreuve est difficile...car c'est un système essentiel de repères et références qui est mis en cause...
Il est certain que l'on ne peut s'empêcher de ressentir ce qu'on ressent !
Pour l'instant, la colère est présente, il faut en tenir compte.
Si le chemin du deuil passe par elle, c'est qu'elle a manifestement sa raison d'être.

Texte sur la mort, de de Christophe Fauré apportant du réconfort lors d'un deuil.

PUISQUE TU PARS devient :  http://puisque-tu-pars.blogspot.com

26 juil. 2013

Panneau de condoléances pour réconforter une personne en deuil


Panneau de texte de condoléances :
Un être cher vient de s'en aller,
comment exprimer, par de simples mots,
la grande émotion et la tristesse que nous ressentons
au fond de notre coeur ?

Dès novembre PUISQUE TU PARS Espace Deuil change d'URL :
www.puisquetupars.com devient :  http://puisque-tu-pars.blogspot.com


7 déc. 2012

Comment gérer Noël quand est en deuil ?



Si vous êtes en deuil, ou si une personne très proche de vous vient de perdre un être cher, vous appréhendez les fêtes de Noël et de fin d'année, les mariages, baptêmes, ou anniversaires.

Vous êtes peut-être invité dans votre famille et vous craignez, par votre tristesse, d'assombrir ces moments qui devraient être joyeux.

Ou alors, vous avez envie de rester seul, mais vous ne voulez pas blesser vos proches en refusant son invitation.

Ou autre cas, vous avez une personne récemment endeuillée dans votre famille proche, vous aimeriez l'inviter, mais vous craignez quand même un peu pour l'ambiance de fête ou vous n'oserez peut-être pas trop  montrer votre joie d'avoir tout le monde près de vous, par respect pour cette personne qui a perdu un enfant, un parent.

Comment faire pour bien faire ?

Le deuil est long, et se vit par étapes, il faut bien admettre que le temps de cicatrisation est long, avec parfois des retours en arrière.

Le premier Noël sans le disparu va marquer encore plus ce vide, cette absence, on va se souvenir du réveillon de l'an passé, où il était encore là, et on va penser qu'à ce moment-là, on ne doutait pas que ce serait le dernier à vivre avec lui.

Il y a aura d'autres premières fois sans lui : un mariage, un baptême, une fête des mères, son anniversaire, ou son anniversaire de mariage, mais le défunt sera toujours là avec vous, en pensée et avec le coeur.

Pourtant, la vie continue, et on peut mesurer sa chance d'avoir encore près de nous tous ceux qui restent.

Essayez de vivre cette fête comme un resserrement des liens qui vous unissent à ceux qui sont près de vous.

En début de soirée, vous pouvez proposer de faire une prière ou un instant de recueillement en souvenir du disparu, puis décider de mettre provisoirement la tristesse de côté pour vivre cette soirée dans le partage et la joie d'être ensemble. La présence d'enfants, avec leur joie de vivre et leur fraîcheur enthousiaste est un excellent "anti-déprime" naturel !

Pour les fêtes de fin d'année, vous pouvez aussi avoir envie de vivre Noël autrement, en lui donnant un sens, en vous mettant au service d'une bonne cause, bénévolement, comme les restos du coeur. La chaleur humaine et le partage vécu en compagnie des démunis sont une expérience inoubliable !

Il existe aussi des services de co-voiturage qui ramènent chez elles les personnes qui ont un peu trop bu pour prendre le volant.

Vous engager comme chauffeur bénévole vous donnera conscience d'avoir été utile, et même d'avoir peut-être sauvé la vie de quelqu'un, c'est une démarche qui aide beaucoup, surtout ceux qui ont perdu un être cher dans un accident de voiture à cause de l'alcool.

Un voyage, une retraite, ou un séjour dans une communauté religieuse sont d'autres façons de vivre les fêtes de fin d'année.

L'essentiel est d'être en accord avec soi-même, et si vraiment vous désirez être seul chez vous, dites-le sincèrement à ceux qui vous invitent :"je te remercie de ton invitation, mais cette année, ce qui me ferait le plus plaisir, c'est de rester seul chez moi, à penser à mon cher défunt, c'est mon choix sincère et mon souhait le plus cher. Merci de le comprendre et de respecter ce choix".

Avec toute ma compassion pour les personnes qui ont perdu un être cher.
Josette Sauthier

7 oct. 2012

Je ne vous quitte pas.



Si vous prenez la peine d'écouter dans le courant d'air de cette église, vous pourrez entendre ma voix qui vous dit : « Ne soyez pas triste, ne pleurez plus mon départ, où je me trouve maintenant, je suis bien ».

Entouré de l'amour de ceux qui m'ont précédé, je ne souffre plus, mon corps me laisse enfin le repos tant demandé, fini le tourment, fini ces soins tellement désobligeants pour ma fierté. Je me repose sans douleur, sans contrainte, je n'ai pas de colère, je ne regrette rien.

Je vous quitte, mais je reste dans vos mémoires, pensez à moi souvent, mais ne soyez pas attristés par mon absence, je serais partout avec vous, dans les moments de peine, comme dans les moments de joie.

Dans les villes, dans les forêts et dans les plaines, chaque fois que le vent des contraintes de la vie vous couvrira, tendez les bras vers le ciel, je vous envelopperai de mes ailes pour vous réchauffer de mon amour et chasser tous vos tracas.

Armand Voss

Puisque tu pars, site deuil


7 juil. 2012

Fausses croyances sur le deuil (suite)



Il est préférable de faire son deuil seul, sans importuner ses proches avec ses soucis. FAUX ! 

Rester seul en période de deuil et se renfermer sur soi-même n'est pas bénéfique. Si l'entourage n'est pas assez disponible, trouvez une aide extérieure, une personne qui ne vous juge pas, qui est prête à écouter, encore et encore....un groupe de parole pour personnes en deuil ou un ou une thérapeute. Chagrin partagé devient plus léger, et en parlant de son deuil à quelqu'un, on "s'entend" aussi et ça permet d'extérioriser ses émotions, ses pensées, ses ressentis.

Suite de l'article précédent : Fausses idées et croyances qui perturbent le travail de deuil:

Il est malsain de revenir sans cesse sur des souvenirs aussi douloureux. C’est se complaire dans son malheur ! Il faut se tourner vers l’avenir. FAUX !

Revenir sur les souvenirs tant qu'on en a besoin de les évoquer. Personne ne peut le savoir mieux que vous. Fuir les souvenirs ne les rendent que plus tenaces et lancinants. Y penser et s'y attarder permet aussi de les dépasser, ou de pouvoir les évoquer sans en souffrir.

Il n’y a aucune raison d’éprouver de la colère lors du deuil. FAUX !

Il y a parfois la colère contre le défunt, oui ça existe, surtout lors d'un suicide, colère d'être parti, de nous avoir abandonné, colère de n'avoir rien dit. Ne pas avoir honte de ces émotions et se pardonner de les ressentir, elles font partie des étapes du deuil. Elles ne durent généralement pas longtemps. Ensuite vient l'acceptation et la résignation.

Les rituels et les cérémonies de deuil sont des pratiques désuètes et inutiles. FAUX !

Les rituels, cérémonies, font prendre pleinement conscience de la réalité du départ de la personne. Et permettent de faire le travail de deuil, en réalisant vraiment que le défunt n'est plus....Dans le cas des corps qui n'ont pas été retrouvés, on a vu des personnes qui ne parvenaient pas à croire vraiment à la mort de leur cher disparu et rester quand même avec l'espoir qu'il allait revenir. Difficultés à aller de l'avant, à tourner la page.

Les rituels de deuil permettent aussi de constater combien le défunt était apprécié. Les témoignages de sympathie, les offrandes, la présence des personnes qui l'ont aimé ou qui nous aiment, nous. C'est toujours un peu de réconfort dans ces moments difficiles.

D'autres trouveront du réconfort à aller fleurir une tombe, allumer une bougie, planter un arbre en souvenir du défunt, se recueillir dans une église, ou dans un lieu que le disparu aimait. Tous ces moments où ils se sentent proches de lui leur font du bien.

Les enfants ne comprennent rien à la mort, autant ne rien leur dire. FAUX !

Les enfants sentent très bien à l'atmosphère pesante et triste qu'il se passe quelque chose qui peine leur entourage. Si personne ne leur dit rien, ils peuvent imaginer que c'est de leur faute et se sentir coupables. Un jour ou l'autre, l'enfant doit comprendre que la mort fait partie de la vie...tout comme la fleur qui meurt, le jour qui meurt, ou son animal préféré.

Ce sont des moments tristes et difficiles, mais selon ses croyances, on peut parler des anges, des étoiles, mais surtout lui dire que le cher disparu demeure toujours vivant dans son coeur, dans sa mémoire.

Si c'est un bébé, peut-être ne dort-il plus très bien, ou semble perturbé...Lui expliquer qu'on a du chagrin, et pourquoi, mais que chagrin nous appartient. Même chose si c'est pendant une grossesse. En travaillant en kinésiologie, nous sommes remontés parfois à des "blessures"liées à un deuil, restées dans l'inconscient, ressenties à la vie foetale ou dans l'enfance.

Donc même avec nos mots, même si l'enfant ne comprend pas tous les termes, il saisit, avec son âme, ce qui se dit à travers notre explication, et ça nous permet à nous aussi de verbaliser ce qui se passe. En parlant, ou en répondant à ses questions, nous nous entendons parler aussi, et nous lui apprenons que quand quelque chose ne va pas, il est mieux d'exprimer ce qui passe au lieu de le passer sous silence.

Le deuil dure quelques semaines, au pire quelques mois.…FAUX !

La durée du deuil varie selon les personnes, et l'ordre des étapes également. Parfois elles sont inversées, ou une des étapes stagne longtemps avant de passer à la suivante...Chacun gère à sa manière, selon ses forces intérieures, selon l'aide qu'il y trouve, selon son besoin d'y rester....

(Voir l'article "les étapes du deuil" GERER LE DEUIL ")

Il y a des périodes où, même si nous allons bien, des bouffées de chagrin peuvent survenir...A Noël, aux anniversaires de la naissance ou de la mort du défunt, anniversaires de mariage qu'on aurait fêtés, aux fêtes de famille, aux mariages, aux périodes importantes de notre vie, nous regrettons la présence de notre bien-aimé.

Selon nos croyances, nous pouvons penser que de là où il est, le défunt nous voit, assiste à notre bonheur et qu'il y participe, du moment qu'il est toujours dans nos coeurs.

On peut bien imaginer la toxicité de ces "idées fausses" sur l’esprit des personnes touchées car elles sont diamétralement opposées au déroulement « normal » du deuil.

Il y a certains types de deuils qui isolent encore davantage les personnes qui le vivent. Par exemple, après qu’un proche se soit suicidé.

Voir les articles sur le suicide, sur ce blog (catégorie SUICIDE)

PUISQUE TU PARS site deuil

22 juin 2012

Fausses idées sur le deuil (1ère partie)


On entend trop souvent ces affirmations fausses de personnes qui croient bien faire et qui désorientent les personnes en deuil.
Chaque personne vit son deuil à sa façon....et il faut le respecter. 

Il n'y a pas de mode d'emploi standard !

Voici quelques unes de ces recommandations mal placées et qui peuvent nuire au travail de deuil :

Il ne faut pas montrer ses émotions et il faut cacher ses larmes (surtout pour un homme) . FAUX !

Au contraire, pleurer ne peut que soulager ! Parfois on ne le peut pas tout de suite, quand on est sous le choc...mais quand les larmes viennent, parfois seulement après la cérémonie d'ensevelissement, c'est comme un barrage qui se rompt....Les émotions doivent être exprimées et sortir, il n'est pas bon de tout garder à l'intérieur. Parfois, on se contient, en famille, pour ne pas raviver la douleur de l'autre. Il est bon de pouvoir se laisser aller, avec une personne extérieure, un ou une amie, ou une thérapeute,quelqu'un qui pourra accueillir ces émotions sans jugement et avec empathie. Ces pleurs sont libératrices et permettent au chagrin de s'évacuer.

Le deuil qui est exprimé, partagé, accueilli, dans toutes ses étapes sera mieux géré. Au contraire, des émotions trop contenues et gardées à l'intérieur peuvent déclencher des maladies à cause émotionnelle. "Tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime."

Il n’y a que les personnes fragiles ou psychologiquement faibles qui sont affectées par le deuil. FAUX !

Même une personne solide comme un roc peut être complètement anéantie par un deuil. Mais aussi, une personne fragile peut faire preuve d'une force incroyable dans ces moments-là, surtout si elle doit soutenir quelqu'un qui est aussi affecté qu'elle. Par exemple, une femme qui vient de perdre son mari sera capable de se montrer forte pour ses enfants,

Trop parler de la personne décédée est néfaste et morbide. Il faut évacuer au plus vite son souvenir et passer à autre chose : la vie continue. FAUX !

Oh non! parler de la personne disparue, on ne s'en lasse pas ! c'est une façon de la garder présente dans ses souvenirs, dans son coeur, dans sa mémoire, en garder une trace. Au début, les personnes en deuil ont un immense besoin d'évoquer le disparu, et lorsque les amis se lassent parfois, il est bien de trouver une oreille compatissante qui permette d'évoquer les souvenirs, les moments de complicité, des anecdotes sympathiques, une personne en deuil en a tant besoin...

Ensuite ce besoin diminue. Même si on ne l'oublie pas, il n'est plus nécessaire d'en parler autant. Mais c'est bien de comprendre que cette phase est bénéfique pour les personnes en deuil et avoir la patience et la compassion nécessaires.

La dépression est une réaction anormale du deuil. FAUX !
Il est anormal d’être toujours dans son deuil après un an. FAUX!

Dans le processus de deuil, il n'y a ni "normalité" ni "anormalité". Certaines personnes ont besoin d'un temps d'arrêt, et une dépression ne se choisit pas volontairement. Parfois c'est trop difficile d'affronter cette réalité et une prise en charge médicale ou psychologique est nécessaire pour un temps, si la personne ne trouve pas dans son entourage l'écoute ou le soutien dont elle a besoin, parce qu'ils sont dans le même deuil qu'elle....ou qu'elle préfère faire son travail de deuil avec l'aide d'un professionnel pour ne pas déranger ses proches.

Avec le temps, on finit par oublier. FAUX !

Non, on n'oublie jamais.....on s'habitue à l'absence, c'est tout. La douleur s'estompe, parfois très longtemps après. Même si elle peut réapparaître à certaines occasions, comme l'anniversaire de sa naissance ou de sa mort, à Noël, aux fêtes importantes pour la famille, à la Toussaint...

Mais comme l'instinct de vie est le plus fort, on garde le défunt dans son coeur et dans sa mémoire et on peut penser à lui, avec douceur et nostalgie. On peut se remarier, avoir d'autres enfants, aimer de nouveau quelqu'un d'autre, mais un défunt qu'on a aimé, on ne l'oublie jamais!

Suite des IDEES FAUSSES QUI PERTURBENT LE CHEMIN DU DEUIL à paraître dans le courant du mois de juillet.





Puisque tu pars,  
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4 déc. 2011

Le premier Noël après un deuil, comment gérer ?



Si vous êtes en deuil, vous appréhendez les fêtes de Noël et de fin d'année, les mariages, baptêmes, ou anniversaires.

Vous êtes peut-être invité dans votre famille et vous craignez, par votre tristesse, d'assombrir ces moments qui devraient être joyeux.

Ou alors, vous avez envie de rester seul, mais vous ne voulez pas blesser vos proches en refusant son invitation.

Ou autre cas, vous avez une personne récemment endeuillée dans votre famille proche, vous aimeriez l'inviter, mais vous craignez quand même un peu pour l'ambiance de fête ou vous n'oserez peut-être pas trop montrer votre joie d'avoir tout le monde près de vous, par respect pour cette personne qui a perdu un enfant, un parent.

Comment faire pour bien faire ?

Le deuil est long, et se vit par étapes, il faut bien admettre que le temps de cicatrisation est long, avec parfois des retours en arrière.

Le premier Noël sans le disparu va marquer encore plus ce vide, cette absence, on va se souvenir du réveillon de l'an passé, où il était encore là, et on va penser qu'à ce moment-là, on ne doutait pas que ce serait le dernier à vivre avec lui.

Il y a aura d'autres premières fois sans lui : un mariage, un baptême, une fête des mères, son anniversaire, ou son anniversaire de mariage, mais le défunt sera toujours là avec vous, en pensée et avec le coeur.

Pourtant, la vie continue, et on peut mesurer sa chance d'avoir encore près de nous tous ceux qui restent.

Essayez de vivre cette fête comme un resserrement des liens qui vous unissent à ceux qui sont près de vous.

En début de soirée, vous pouvez proposer de faire une prière ou un instant de recueillement en souvenir du disparu, puis décider de mettre provisoirement la tristesse de côté pour vivre cette soirée dans le partage et la joie d'être ensemble. La présence d'enfants, avec leur joie de vivre et leur fraîcheur enthousiaste est un excellent "anti-déprime" naturel !

Pour les fêtes de fin d'année, vous pouvez aussi avoir envie de vivre Noël autrement, en lui donnant un sens, en vous mettant au service d'une bonne cause, bénévolement, comme les restos du coeur. La chaleur humaine et le partage vécu en compagnie des démunis sont une expérience inoubliable !

Il existe aussi des services de co-voiturage qui ramènent chez elles les personnes qui ont un peu trop bu pour prendre le volant.

Vous engager comme chauffeur bénévole vous donnera conscience d'avoir été utile, et même d'avoir peut-être sauvé la vie de quelqu'un, c'est une démarche qui aide beaucoup, surtout ceux qui ont perdu un être cher dans un accident de voiture à cause de l'alcool.

Un voyage, une retraite, ou un séjour dans une communauté religieuse sont d'autres façons de vivre les fêtes de fin d'année.

L'essentiel est d'être en accord avec soi-même, et si vraiment vous désirez être seul chez vous, dites-le sincèrement à ceux qui vous invitent :"je te remercie de ton invitation, mais cette année, ce qui me ferait le plus plaisir, c'est de rester seul chez moi, à penser à mon cher défunt, c'est mon choix sincère et mon souhait le plus cher. Merci de le comprendre et de respecter ce choix".

Avec toute ma compassion pour les personnes qui ont perdu un être cher.
Josette Sauthier

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11 sept. 2011

Prière pour aider les âmes défuntes



J’invoque Au nom de l’Amour
A l’élévation des êtres chers qui sont partis de l’autre côté du voile
Je demande à toutes ces Présences de Lumière invoquées en Dieu
Au Père
Au Fils
Et au Saint Esprit
De les aider, les protéger, les élever sans fin vers son Infinie Source de Lumière et d’Amour
De les guérir de leur incarnation terrestre
De leur apporter son Amour Ultime
Sa Lumière
Sa Conscience
Sa force
Afin que toute plaie, toute ombre
Disparaisse dans cette Lumière
Que mes disparus puissent renaître en Elle
Et ressentent un Bonheur Infini envahir tout leur corps de Lumière
Dans cette Ascension, cette joie immense
D’être porté par l’Amour
Et par l’Ensemble de Dieu
Que mes défunts fassent le choix d’Aimer et de se Donner à l’Infini
Je les visualise entrer dans les Royaumes Supérieurs de l’Amour
Guidés par Dieu et tous ceux qui le servent
Heureux et à leur tour au Service de l’Amour
Merci à l’Infini
Maintenant j’étends cet Amour sur tous les défunts
J’invoque Au nom de l’Amour
A l’élévation de tut les défunts qui sont partis de l’autre côté du voile
Je demande à toutes ces Présences de Lumière invoquées en Dieu
Au Père
Au Fils
Et au Saint Esprit
De guider toutes les âmes parties vers l’Au-delà
En son Royaume d’Amour
L’Ensemble d’Ame de toute Hiérarchie qui s’est donnée en Dieu
Entoure d’Amour et de Lumière
Tous les défunts
Et à nouveau le choix retenti en eux
Celui de monter en Sa lumière
Et de se Donner sans fin.
Je les visualise entrer dans les Royaumes Supérieurs de l’Amour
Guidés par Dieu et tous ceux qui le servent
Heureux et à leur tour au Service de l’Amour
Merci à l’Infini
J’étends encore plus loin cet Amour
J’invoque Au nom de l’Amour
A l’élévation de tous les vivants de la terre
Je demande à toutes ces Présences de Lumière invoquées en Dieu
Au Père
Au Fils
Et au Saint Esprit
De guider et protéger tout les êtres
A retrouver Sa Lumière Ultime
Et de se fondre ainsi en Lui
En fusionnant en Son Etincelle Divine
Déposée en notre cœur
Je les visualise heureux, en paix sur une Terre de Lumière
De retour en Dieu tout en étant incarné sur Terre
Se donnant éternellement au Service de l’Amour.

Peter Deunov

Puisque tu pars,  
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26 août 2011

Comment être fidèle à nos chers disparus ?


Il n’est pas absolument utile
D'aller tous les jours
Sur la tombe
De ceux que tu aimes.

Tu es fidèle à tes chers parents disparus
Par la dignité avec laquelle
Tu conduis la vie
Qu’ils t’ont donnée…

Par la délicatesse avec laquelle
Tu rassembles en toi
Les qualités qu’ils ont vécues…

Par l’amour avec lequel
Tu gères l’héritage
De bonté, de générosité
Et de pardon qu’ils t’ont laissé
Et qu’ils vivent en DIEU Pour l’éternité.

Père André-Marie

Puisque tu pars, site deuil
http://puisque-tu-pars.blogspot.com




31 juil. 2011

Prière pour libérer les âmes et les esprits errants



Peut-être avez-vous l'impression d'une "présence" autour de vous, dans votre chambre ou celle de votre enfant. Les enfants et les animaux sont plus sensibles que les adultes à ces manifestations. Votre enfant vous dit peut-être qu'il "voit quelqu'un dans sa chambre", la nuit.

Au lieu de les craindre et de vous angoisser, rassurez-vous, ces présences sont très rarement menaçantes, et c'est le reflet de vos angoisses concernant la mort qui s'exprime dans vos peurs.

Il est possible que ce soit une âme errante qui demande de l'aide, car elle bloquée ici-bas...L'âme errante est plus "lourde" plus "dense" qu'un âme qui a passé dans la Lumière et qui revient vous protéger et veiller sur vous avec amour.

Une âme errante peut rester dans les parages pour plusieurs raisons. Soit elle n'a pas compris qu'elle était morte, soit elle a peur de partir dans la lumière. Peut-être aussi sent-elle que vous n'êtes pas prêt à la laisser partir, et que vous la retenez ici -bas, par votre chagrin.

Pour une âme, il est mieux qu'elle parte dans la lumière, elle peut ensuite vous aider de là-haut, plus légère, libérée.On ne peut pas forcer une âme à monter dans la Lumière, mais essayez de dialoguer avec elle et lui expliquer qu'elle n'est plus de ce monde, et que sa place est ailleurs.

Imaginez que vous vous trouvez en présence de quelqu'un qui est perdu et qui cherche son chemin.

Si cette "présence" vous met mal à l'aise, ou si vous désirez l'aider à partir dans la Lumière, vous pouvez dire la prière suivante :

"A toi entité qui es ici.... 

Il flaut que tu saches que tu n'es plus de ce monde... Tu ne fais plus partie des vivants.....
Tu as un autre chemin à suivre....autre chose à vivre....
Ta place n'est pas ici, mais dans la Lumière.
Laisse moi vivre ma vie en paix.
En t'accrochant et en restant ici, tu te fais du mal, et tu me perturbes. Ce n'est pas ici ta place. 
Va dans la lumière, c'est là-bas que tu seras le mieux, tu y seras accueilli et aimé. 

N'aies pas peur, Dieu t'attend, il t'aime, et tu pourras être pardonné.
Tu seras toujours dans mon coeur, mais tu dois me laisser.
Au nom de Dieu, je te libère. 

Va dans la lumière, c'est là que tu seras le mieux...Monte, va, monte, passe le plafond de l'Astral.
Tu retrouveras les personnes que tu as aimées ici-bas, et qui t'attendent (les nommer si vous les connaissez) 

Tu ressentiras un amour plus grand que tout ce que tu imagines!
Va, va, monte, monte, passe le plafond de l'Astral, monte.....
Va dans la lumière, tu seras en paix et heureux....." 


Parfois c'est suffisant et ça aura le mérite de vous rassurer et de savoir que vous aidez cette âme. Vous pouvez augmenter la puissance de cette prière en brûlant de l'encens ou une bougie blanche, qui augmentent l'énergie et aide les âmes à monter dans la Lumière.


Vous ne perdez pas votre défunt, il sera pour toujours dans votre coeur et vous pourrez encore percevoir sa présence, mais de manière agréable, qui vous donne de l'énergie, de la force.

Vous pouvez aussi lire le livre de Raymond Moody : "la vie après la vie" qui répond à beaucoup de questions que l'on se pose sur ce qu'il y a après la mort.
Chacun est cependant libre d'y croire ou non, mais au lieu de fuir ce qui fait peur, pourquoi ne pas essayer de s'y intéresser pour l'apprivoiser? 

Ecrit par Josette Sauthier, copie interdite 

Dès novembre PUISQUE TU PARS Espace Deuil change d'URL :
www.puisquetupars.com devient :  http://puisque-tu-pars.blogspot.com


Le suicide déguisé des personnes âgées



On parle peu du suicide des personnes âgées, parce qu'il choque moins que celui des jeunes. Pourtant, le risque de suicide chez les seniors est 5 fois supérieur à celui des jeunes.

En prenant de l'âge, nous sommes confrontés à de nombreuses pertes : le décès de nos proches, enfants, conjoint, la perte de nos capacités physiques et psychiques, la mobilité, diminue, la mémoire défaille, et que dire des difficultés à s'adapter à l'évolution rapide de notre environnement, la technologie, les moeurs, la façon de vivre, le rythme trépidant, la circulation, les moyens de paiement, etc.

Les personnes âgées ont sensation de ne "plus faire partie du monde actuel", qu'il ne reconnaissent plus.

Lorsque le conjoint décède après de longues années de vie commune, la vie ne vaut souvent plus la peine pour le survivant. "que vais-je devenir sans lui? sans elle?"

Ou lorsqu'un déménagement est nécessaire, mais non souhaité, c'est souvent une catastrophe. La maison de famille vendue, les augmentations de loyer impossibles à honorer, les escaliers devenus des montagnes à gravir.....

C'est le changement des habitudes ancrées qui déstabilise le plus les personnes âgées.

L'adaptation à toute nouvelle situation demande beacoup plus d'énergie, la solitude est bien souvent là, le temps s'étire indéfiniment, vide et terne !

La société donne aux personnes âgées une sensation d'inutilité, de charge, même! On valorise le jeunisme, la productivité, le rendement. Les vieux se disent que ça ne vaut plus la peine de vivre, c'est difficile de trouver leur place dans le monde d'aujourd'hui!

Certains malades interrompent leur traitement, sans rien dire, cessent de s'alimenter ou modifient les doses de médicament. On appelle cela "les suicides silencieux". Il y a moins de tentatives manquées chez les seniors, car le passage à l'acte est souvent le fruit d'une longue réflexion.

La retraite est pour beaucoup, un cap difficile à passer....difficile de ne plus être dans le "faire", dans la performance.

Difficile de ne plus avoir de rôle social, on ne peut plus se cacher derrière ce que l'on était, professionnellement.

Si la personne âgée manifeste son désir de ne plus vivre, l'entourage est souvent démuni. Il faudrait pouvoir en parler, et prendre ces menaces au sérieux.

Parfois ce n'est qu'un appel au secours pour un peu d'attention, parfois la crise est sincère et une prise en charge par un médecin est nécessaire. Il faut faire promettre à la personne, semaine après semaine, de ne pas passer à l'acte, être très présent pendant ces crises et rassurer l'aîné de son affection et de son soutien.

S'il sent qu'il est important pour vous, cette envie de mourir peut disparaître.

Bien veillir, ça se prépare, il faut avoir une vie intérieure, apprendre à vivre seul et être bien en sa compagnie, avoir des intérêts, conserver un réseau social et des activités, faire partie de sociétés et "rester vivant"!

En Suède, le taux de suicide chez les aînés a beaucoup baissé en faisant un travail de prévention auprès des médecins.

Décrypter la menace de suicide d'une personne âgée est la première urgence. Elle traduit souvent leur angoisse, leur solitude ou l'intolérable sensation d'inutilité. Se relayer auprès d'eux, faire de la prévention, les entourer, leur donner une responsabilité si leur santé et leur état le permet, en un mot : leur donner envie de vivre et une raison de vivre.

Passer du temps avec eux est aussi enrichissant pour nous que pour eux!

Prenez le temps de parler avec les personnes âgées!

Une personne âgée qui a toute sa tête et toute sa mémoire est un cadeau du ciel!

Savoir comment était la vie "avant" et "de leur temps" est un enrichissement et nous permet de relativiser nos petits problèmes, actuel,...

Certains ont vécu la guerre, la famine, les familles nombreuses à nourrir, l'entraide entre les générations, entre les voisins, la vraie communication, la débrouillardise, la lessive à la fontaine, la vie sans confort, la solidarité entre voisins, l'éducation à la dure, et le travail dans ce qu'il avait de plus rude!

On a beaucoup à apprendre des vieilles gens.

Josette Sauthier, copie interdite

30 juil. 2011

Comment se comporter avec des parents qui ont perdu un enfant ?



Des parents en deuil, au Québec, réunis en association, ont demandé que leurs proches et amis se comportent ainsi avec eux, après la mort de leur enfant.

Que cet article, tiré de la "Lettre aux Amis Compatissants", du Québec, puisse aider tous ceux qui ont des proches en deuil d'un enfant et leur permette d'avoir l'attitude la plus proche de leur coeur envers eux.

1 an, 2 ans, 5 ans, 10 ans, 20 ans même nous séparent du départ de notre enfant et nous, parents en deuil, avons besoin des autres.

Bien que nous ne soyons pas faciles à vivre, nous aimerions rencontrer de la compréhension dans notre entourage ; nous avons besoin de soutien.

Voici quelques-uns de nos souhaits :
Nous aimerions que vous n'ayez pas de réserve à prononcer le nom de notre enfant mort, à nous parler de lui. Il a vécu, il est important encore pour nous ; nous avons besoin d'entendre son nom et de parler de lui ; alors, ne détournez pas la conversation. Cela nous serait doux, cela nous ferait sentir sa mystérieuse présence.

Si nous sommes émus, que les larmes nous inondent le visage quand vous évoquez son souvenir, soyez sûr que ce n'est pas parce que vous nous avez blessés. C'est sa mort qui nous fait pleurer, il nous manque ! Merci à vous de nous avoir permis de pleurer, car, chaque fois, notre cœur guérit un peu plus.

Nous aimerions que vous n'essayiez pas d'oublier notre enfant, d'en effacer le souvenir chez vous en éliminant sa photo, ses dessins et autres cadeaux qu'il vous a faits. Pour nous ce serait le faire mourir une seconde fois.
Être parent en deuil n'est pas contagieux ; ne vous éloignez pas de nous.

Nous aimerions que vous sachiez que la perte d'un enfant est différente de toutes les autres pertes ; c'est la pire des tragédies. Ne la comparez pas à la perte d'un parent, d'un conjoint ou d'un animal.

Ne comptez pas que dans un an nous serons guéris ; nous ne serons jamais, ni ex-mère, ni ex-père de notre enfant décédé, ni guéri. Nous apprendrons à survivre à sa mort et à revivre malgré ou avec son absence.

Nous aurons des hauts et des bas. Ne croyez pas trop vite que notre deuil est fini ou au contraire que nous avons besoin de soins psychiatriques.

Ne nous proposez ni médicaments ni alcool ; ce ne sont que des béquilles temporaires. Le seul moyen de traverser un deuil, c'est de le vivre. Il faut accepter de souffrir avant de guérir.

Nous espérons que vous admettrez nos réactions physiques dans le deuil. Peut-être allons-nous prendre ou perdre un peu de poids, dormir comme une marmotte ou devenir insomniaques. Le deuil rend vulnérable, sujet aux maladies et aux accidents.

Sachez, aussi, que tout ce que nous faisons et que vous trouvez un peu fou est tout à fait normal pendant un deuil ; la dépression, la colère, la culpabilité, la frustration, le désespoir et la remise en question des croyances et des valeurs fondamentales sont des étapes du deuil d'un enfant. Essayez de nous accepter dans l'état où nous sommes momentanément sans vous froisser.

Il est normal que la mort d'un enfant remette en question nos valeurs et nos croyances. Laisse-nous remettre notre religion en question et retrouver une nouvelle harmonie avec celle-ci sans nous culpabiliser.

Nous aimerions que vous compreniez que le deuil transforme une personne. Nous ne serons plus celle ou celui que nous étions avant la mort de notre enfant et nous ne le serons plus jamais. Si vous attendez que nous revenions comme avant vous serez toujours frustré. Nous devenons des personnes nouvelles avec de nouvelles valeurs, de nouveaux rêves, de nouvelles aspirations et de nouvelles croyances.

Nous vous en prions, efforcez-vous de refaire connaissance avec nous ; peut-être nous apprécierez-vous de nouveau ?

Le jour anniversaire de la naissance notre enfant et celui de son décès sont très difficiles à vivre pour nous, de même que les autres fêtes et les vacances. Nous aimerions qu'en ces occasions vous puissiez nous dire que vous pensez aussi à notre enfant. Quand nous sommes tranquilles et réservés, sachez que souvent nous pensons à lui ; alors, ne vous efforcez pas de nous divertir...

Que cet article tiré de la lettre des Amis Compatissants du Québec puisse aider tous ceux qui ont des proches en deuil d'un enfant et leur permette d'avoir l'attitude la plus proche de leur coeur envers eux.

tirés de la lettre des Amis Compatissants du Québec


Avec toute ma compassion pour les parents qui ont perdu un enfant.
PUISQUE TU PARS


Comment réagir après un suicide (suite)


Deuxième partie

Il est sain de vivre ces émotions, de pouvoir les exprimer, elles sont normales...Si personne ne semble disposé à écouter ou à comprendre, il est possible d'écrire une lettre au défunt, avec tout le ressentiment, tout le cataclysme émotionnel ressenti, et de brûler cette lettre ensuite.

Au début, on peut être tenté de prendre des anti-dépresseurs, ou anxiolytiques, pour ne rien ressentir, pour moins avoir mal....Si les émotions ne sont pas exprimées ou extériorisées, elles restent à l'intérieur mais devront ressortir tôt ou tard, et parfois des années après.

L'étape de l'acceptation est beaucoup plus difficile, et il faut également pardonner au disparu, pardonner son geste.

Et se pardonner à soi-même, car dans le contexte du moment, on a fait ce qu'on pouvait, avec les informations que l'on avait. Même s'il y avait des "appels au secours" qu'on n'a pas pris au sérieux parce qu'on n'y croyait pas. A ce moment-là, on a réagi de la façon la plus juste pour nous. Avec le recul, nous voyons et analysons les choses différemment

Il est vain de penser que nous aurions pu empêcher le suicide, ce serait présomptueux de notre part. Le désir de mort est profondément ancré dans le suicidaire et n'aurait été que reporté.

A nous seul, nous ne pouvions pas renverser toute la situation et lui donner l'envie de vivre. Tout ne repose pas sur nos épaules, et nous n'avons pas le pouvoir de vie et de mort.

Même si on avait offert notre aide, un moment d'écoute, une présence, il n'est pas dit que le suicide n'aurait pas eu lieu quand même plus tard, nous n'avons pas le contrôle sur la vie des gens.

Nous ne saurons jamais.

La personne qui se suicide se sent piégée, sans espoir, et sans pouvoir de changer sa vie. Elle a essayé tous les moyens connus pour faire face à la situation, en vain. Elle finit par croire que sa vie est un échec, par sa faute, qu'elle est une ratée, indigne d'être aimée et que tout le monde serait mieux si elle n'était plus là.

Le suicide peut-être vu aussi comme une forme de punition que la personne inflige à son entourage et à la famille qui reste derrière elle. "ils vont bien voir, ils ne me croyaient pas..." Un jeune avait dit à un ami : "un jour, je vais faire à mes parents quelque chose dont il se souviendront toute leur vie..."
Il s'est suicidé quelques semaines plus tard...

On ne passe jamais un deuil sans douleur, sans perdre quelque chose de nous. On prend aussi conscience que la vie est éphémère et qu'elle peut s'arrêter à tout moment.

Sans en faire une obsession qui nous empêche d'avancer, soyons conscients d'avoir la chance d'être entouré des personnes que nous aimons, et disons leur le plus souvent possible, que nous les aimons!

PUISQUE TU PARS


Comment réagir face à un suicide ?


Le suicide d'une personne de la famille, ou d'un ami proche, est toujours un choc violent.

En plus des étapes du deuil évoquées dans de précédents articles (lire ceux-ci), le suicide soulève de nombreuses questions et d'autres émotions supplémentaires :

- La culpabilité : pourquoi n'ai-je rien vu? pourquoi n'ai-je pas compris? pourquoi n'ai-je pas été plus proche? qu'est-ce que j'ai fait? qu'est-ce que je n'ai pas fait? est-ce ma faute? suis-je responsable?

Parfois l'entourage ose prétendre que vous êtes coupable, parce que vous n'avez pas été assez ceci ou pas fait cela....

Tout le monde y va de son explication, chacun croit avoir compris...

- La colère, la révolte, le sentiment d'abandon : pourquoi m'as-tu fait cela? comment as-tu pu m' abandonner? comment as-tu osé partir et me laisser? nous laisser? nous infliger ce chagrin?
Pourquoi ne m'as-tu rien dit? Comment vais-je gérer les questions de l'entourage? la suite? la vie sans toi? seul (e) avec les enfants?
As-tu pensé à moi? à ce que je ressentirais? à tes parents? aux enfants? tu n'avais pas le droit !
Comment accepter que malgré tout l'amour qu'on leur portait, la personne qui se suicide s'imagine mieux morte qu'avec nous?

Parfois il n'y aura jamais de réponse, si le défunt n'a pas laissé de lettre ou d'explications.
Parfois, certains suicidés semblent avoir tout pour être heureux, famille, job, amis, etc. ce qui rend encore plus difficile l'acceptation et les pourquoi?

Pour la personne qui se suicide, son geste était pour lui la seule issue possible, la seule solution, l'acte final d'une grande détresse, d'un mal de vivre insurmontable, un désir de s'effacer, de ne plus "être". Une impasse dans laquelle elle était acculée et que rien ni personne ne pouvait l'en sortir car personne ne peut comprendre ce qu'elle vit.

à suivre / 2ème partie

Quoi écrire une carte de condoléances ?


Vous désirez témoigner votre soutien à un proche qui est dans la peine, mais la formule "toute ma sympathie" ou "sincères condoléances" vous semble froide et trop banale.

Vous aimeriez y mettre une note personnelle, mais vous ne trouvez pas les mots !

Difficile de trouver le ton juste, la phrase qui apportera du réconfort, tant le mots semblent vides de sens, et surtout, impuissants à consoler en ces jours difficiles.

Les personnes en deuil apprécient toujours un message de réconfort, même maladroit, il démontre une volonté de prendre part à la peine, la certitude qu'ils ne sont pas seuls, que des personnes qui les apprécient pensent à elles.

Essayez d'être spontané, de laisser parler votre coeur....si vous avez bien connu le défunt, dites que vous l'appréciez beaucoup, et surtout telle ou telle qualité, un côté de lui qui vous restera toujours en souvenir et dans votre coeur.
Savoir que vous partagez ses sentiments fera du bien au coeur blessé de la personne endeuillée.
Si vous n'avez pas connu la personne décédée mais que c'est l'endeuillé qui vous est proche, offez votre soutien, votre aide pour la suite, offrez de votre temps afin de parler du défunt...

Les personnes en deuil ne se lassent pas de parler et de faire revivre leur cher disparu.....

Soyez vous-même et utilisez des mots qui vous ressemblent, comme si vous parliez en face à la personne...

Il vaut mieux être un peu maladroit que de s'abstenir.

Votre intention d'aider et de réconforter sera perçue au-delà des mots, et l'endeuillé appréciera de savoir qu'il n'est pas seul dans son chagrin et qu'il est soutenu.     

Ecrit par Josette Sauthier, copie interdite.

Accepter ses limites quand on aide une personne qui souffre.



Même avec le plus grand désir du monde d'aider une personne que l'on aime à sortir de ses difficultés, ou de son deuil, nous devons accepter nos limites et parfois, notre impuissance.

Bien sûr, avec notre affection pour la personne qui souffre, on voudrait tellement la décharger son fardeau, lui donner la solution miracle, guérir ses douleurs, et sa peine, lui changer les idées, avoir une baguette magique pour effacer sa souffrance, faire revenir l'être aimé, lui trouver un job là, tout de suite, régler ses dettes avec l'argent qu'on n'a pas, ressusciter un défunt qu'elle aimait tant....

Mais voilà, on ne peut pas vivre l'épreuve à sa place. Ni effacer ce qui s'est passé.

On voudrait éviter à nos enfants, ou à ceux qu'on aime, toute difficulté, tout obstacle, toute déception.
En oubliant que nous avons, nous aussi, souffert, été frustrés, avons pleuré...
Et que c'est cela qui nous a appris la vie, et renforcé notre caractère, et obligé à développer nos ressources.

On ne peut pas porter le fardeau des autres, ni solutionner le problème à sa place.
On ne peut qu'offrir notre écoute, notre réconfort, notre présence, notre amour.
La personne qui vit une épreuve a son propre chemin à suivre, ses leçons à apprendre, ses ressources à connaître et à apprendre à y puiser.
Il faut l'accepter, et admettre que ça fait partie de son évolution.

Parfois, on conseille, on suggère, on a l'impression que NOUS, on saurait quoi faire et on ferait autrement!
C'est tellement plus facile de voir les solutions, pour les autres, n'est-ce pas?

Quand on est à l'extérieur du problème, c'est tout différent, on a l'impression que la voie à suivre saute aux yeux...
Pour nous.

Avec ce que nous sommes et ce que nous avons vécu...
Mais pas toujours pour la personne qui est DANS le problème..
Acceptez que vous ne pouvez pas TOUT faire pour les autres et acceptez aussi qu'ils ne suivent pas toujours vos conseils.

C'est souvent en EXPERIMENTANT qu'ils vont comprendre quelle est la meilleure voie pour eux.
Et parfois aussi en se trompant que le déclic leur viendra.
Aider, oui, mais sans attente, et dans le détachement : en laissant l'autre libre de gérer à sa façon l'aide que nous apportons. C'est cela la véritable aide.

Josette Sauthier 

PUISQUE TU PARS